Vaincre ses dépendances, le long chemin de l’organisation vers l’Agilité

mercredi 18 septembre

11h30 - 12h15
Scale 

Lorsque vous construisez un produit, bien souvent digital, il est très souvent nécessaire de faire appel à plusieurs équipes, ou personnes isolées, dont le travail mis bout à bout permettra de répondre au besoin de l’utilisateur grâce au produit ainsi créé.

Ce besoin de contribution externe à l’équipe principale, sans laquelle le produit ne pourra fonctionner, s’appelle la « dépendance ». Il en existe de plusieurs sortes dans les entreprises : technique, fonctionnelle, ou encore humaine.

A chaque fois qu’il y a dépendance, il y a risque pour le produit ou l’entreprise : cohérence, qualité, time-to-market, coût, etc.

Alors que les organisations agiles devraient combattre ces dépendances, certaines méthodes proposent de les « gérer ». Cette gestion, certes toujours mieux qu’une absence totale de gestion, n’en demeure pas moins un palliatif car elle engendre des coûts importants et une énergie dépensée dans des activités sans réelle valeur ajoutée pour le produit, et donc pour l’utilisateur final et le business de l’entreprise.

La promesse de la gestion des dépendances, à l’inverse de la création d’équipes autonomes et alignées sur des objectifs communs, est aussi le meilleur moyen de conforter les organisations dans des schémas organisationnels peu efficients : les silos.

Grâce à une approche simple, pragmatique et empirique, il est pourtant possible de créer des équipes plus autonomes, tout en faisant alors usage des bonnes pratiques de méthodes agiles à l’échelle pour gérer les dépendances restantes : visualisation, alignement, cadencement.

Mais il sera alors nécessaire de se donner les moyens pour y parvenir, en acceptant de remettre en question les schémas culturels et en investissant dans son Système d’Information et dans les individus qui créent les produits et la valeur. Fuir le mode big bang et parier sur l’amélioration continue sera alors la clé du succès.